Broken Hopes : Un documentaire anti-isralien produit par Action contre la Faim, une ONG finance par la France
- « Broken Hopes, Oslo’s Legacy » est un web-documentaire de 20 minutes qui « s’intéresse à la fragmentation du territoire palestinien occupé, en particulier en Cisjordanie, et aux nombreux cloisonnements et restrictions imposés aux Palestiniens depuis Oslo»
- Le documentaire a été produit par l’ONG française Action contre la Faim.
- « Broken Hopes » présente un récit unique de la victimisation palestinienne et de la violence israélienne, impliquant des témoignages d’« experts » de plusieurs ONG bénéficiant de fonds publics, certaines d’entre eux étant des organisations anti-israéliennes radicales.
Action contre la Faim
- Action contre la Faim (ACF) est une ONG française qui affirme « être une des plus importantes organisations dans la lutte contre la faim dans le monde ». La charte d’ACF affirme les principes suivis par cette dernière dans son activité : « indépendance, neutralité, non-discrimination, accès libre et direct aux victimes, professionnalisme et transparence. »
- ACF est notamment financée par l’Union Européenne (34 757 559 €), la Suède (5 404 327 €), les Etats-Unis (2 862 965 €) et la France (2 416 018 €).
- ACF ne fait que répéter le point de vue palestinien du conflit, le vidant de toute sa complexité. Par exemple, un rapport qualifie le blocus de Gaza de « déni de droits fondamentaux en violation du droit international équivalent à un châtiment collectif ».
- ACF est membre de EWASH (Emergency Water Sanitation and Hygiene), une coalition d’ONG qui présente un récit unilatéral, ignorant les accords négociés (tels que les Accords d’Oslo) qui fixent les modalités relative à l’accès à l’eau afin d’accuser Israël de violer le droit international sur le droits sur l’eau. EWASH joue un rôle politique majeur dans la promotion de mensonges sur les questions de l’eau, qui sont ensuite répétés par les ONG, les organismes des Nations Unies et les médias (voir la fiche d’information sur EWASH de NGO Monitor pour plus d’informations).
- En 2002, la présidente d’ACF, Sylvie Brunel, a démissionné de son poste parce qu’elle « s’est rendu compte qu’elle était confrontée à un business ». Elle a déclaré au quotidien Libération : « J’ai le sentiment très net que, à ACF, les critères d’ouverture et de fermeture des missions sont devenus purement financiers. »
Le documentaire
Le documentaire « Broken Hopes » présente un récit unique de la victimisation palestinienne et de la violence israélienne. Par exemple, il se concentre sur les « attaques commises par des colons », en omettant de parler des attaques commises par des Palestiniens.
Le documentaire accuse Israël d’être le seul responsable dans le conflit : selon la narratrice, « l’occupation par Israël de Jérusalem-Est bloque le processus de paix. » Le documentaire blâme également Israël pour la souffrance des Palestiniens, relayant de fausses allégations (« Ici, en Palestine, nous n’avons pas d’eau, pas d’électricité »).
Le documentaire affirme de manière tendancieuse que les villes juives jettent « tous leurs déchets, déchets nocifs et domestiques », que « l’eau est noire et mortelle » et que cela « cause des problèmes de santé et des maladies de la peau aux enfants ».
Dans un article consacré à « Broken Hopes », le quotidien belge De Standaard, partenaire officiel du documentaire, écrit en légende d’une image tirée du documentaire : « Parfois, l’eau est empoisonnée par les colons. »
Participation d’autres ONG politisées
Le documentaire inclut l’avis sur le conflit de trois « experts » : Yehuda Shaul, Michel Warschawski et Stephen Wilkinson, travaillant tous pour des ONG radicales.
Yehuda Shaul est co-fondateur de Breaking the Silence. Cette ONG joue un rôle central dans les campagnes de diabolisation et de Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) visant Israël, basées sur « des témoignages de soldats » pour « démontrer la profondeur de la corruption qui se répand dans l’armée israélienne […]. La société israélienne continue de fermer les yeux et de nier ce qui se passe en son nom. » Breaking the Silence a été active dans la promotion de fausses accusations de « crimes de guerre » contre Israël, après les combats à Gaza en Janvier 2009, et continue de mener ces campagnes à travers de nombreux événements internationaux. En 2010, Breaking the Silence a publié un livre de « témoignages » anonymes et invérifiables, Occupation of the Territories – Israeli Soldier testimonies 2000-2010. Une analyse de NGO Monitor a révélé que ce livre était en proie à des problèmes méthodologiques et semblait adapter les témoignages à des « analyses » prédéterminées sans fondement selon lesquelles les actions israéliennes ne sont pas justifiées par l’autodéfense, mais destinées à « terroriser la population civile. »
- Yehuda Shaul déclare dans « Broken Hopes » que l’objectif des Israéliens à Hébron est de « nettoyer tout le territoire de sa preuve palestinienne. »
- Shaul déclare en outre dans le documentaire que « le concept de l’armée israélienne à Hébron est de faire de la vie de tous les Palestiniens un enfer ».
Michel Warschawski, co -fondateur de l’Alternative Information Center (AIC), a déclaré que « l’on doit rejeter catégoriquement l’idée même (et l’existence) d’un Etat juif, quelles que soient ses frontières. » (Conférence de Haïfa pour le Droit au retour, Juin 2008).
- Michel Warschawski affirme dans « Broken Hopes » que « la population israélienne a les moyens de savoir ce qui se passe de l’autre côté du mur, mais ils ferment les yeux, comme les Français pendant l’occupation. »
- Il qualifie également la réponse de l’armée israélienne aux attaques terroristes venant de Gaza en 2009 de « méga acte terroriste. C’est terroriser une population pour lui rappeler qui est le maitre. »
Stephen Wilkinson est le conseiller humanitaire de Diakonia sur le programme international de droit humanitaire, basé à Jérusalem. Les projets de cette ONG, tels que le « Soutien aux organisations de la société civile palestiniennes » et le « Programme de droit international humanitaire » (DIH), font la promotion du récit palestinien et de la « guerre juridique » contre Israël, exploitent et déforment le droit international.