Ligue des droits de l'Hommes (LdH)
Profile
Pays | France |
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Site web | www.ldh-france.org |
Année de fondation | 1898 |
Dans ses propres mots | Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus, la Ligue des droits de l’Homme et du citoyen est de tous les combats pour la justice, les libertés, les droits civiques et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, contre le racisme et l’antisémitisme depuis plus de 110 ans. |
Financements
- En 2016, le budget total de la Ligue des droits de l’Hommes (LdH) s’est élevé à 2.1 millions d’euros. 36% de ce budget (quelques 756,000 euros) provient de subventions publiques.
Activités
- «Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus» la LdH a pour missions de regrouper «les femmes et les hommes de tous horizons et toutes conditions, qui choisissent librement de s’associer afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous». «Créée en 1898 pour défendre un innocent, le capitaine Dreyfus» la LdH a pour missions de regrouper «les femmes et les hommes de tous horizons et toutes conditions, qui choisissent librement de s’associer afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous».
- En 1922, la LdH aux côtés d’autres ligues européennes ont créé la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH). Le président de la FIDH est aussi un membre du comité central de la LdH.
BDS
- La LdH est active dans les campagnes discriminatoires BDS (boycotts, désinvestissement, et sanctions) contre l’État d’Israël et cela alors que le boycott et son appel sont en contradiction avec la loi française.
- En mars 2017, la LdH, l’Association France Palestine Solidarié (AFPS) le Mouvement Mondial Des Droits Humains (FIDH), Al-Haq, CCFD-Terre Solidaire, et d’autres organisations françaises, ont publié un document intitulé «Les liaisons dangereuses des banques françaises avec la colonisation israélienne». Ce rapport appelle le gouvernement français à faire pression sur les banques et compagnies d’assurance françaises afin que celles-ci «se désengagent sans délai de tout lien financier avec le système bancaire israélien» et à créer une «proposition législative prohibant aux entreprises de tous les secteurs d’investir dans les colonies». Ce rapport financé en partie par le gouvernement suédois, au travers de l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), ne souligne que de mineures et indirectes connexions aux implantations et les tribunaux français ont constaté à maintes reprises que ces activités commerciales n’étaient pas illégales (voir le rapport de NGO Monitor: «Des fonds publics français et suédois utilisés pour cibler des banques israéliennes»)
- Ces mêmes organisations furent derrière la campagne BDS de 2015 contre la compagnie française de télécommunication Orange en Israël (Partner Communications) au travers de leur rapport «Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire Palestinien Occupé». Cette publication s’était alors accompagnée d’actions de lobbying intensives auprès du gouvernement français, de la compagnie Orange, et de l’autorité palestinienne.
- En novembre 2016, la LdH participa «dans une salle de l’Assemblée nationale française… au lancement de la campagne pour la suspension de l’Accord d’Association UE-Israël…» (la mention en gras est d’origine).
- La LdH partage sur son site internet de nombreux articles soutenant les campagnes discriminatoires de boycott d’Israël. Certains de ces articles ont été publiés par La Plateforme de ONG Françaises pour la Palestine (voir article) et le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) (voir article).
Condamnations d’Israël durant la guerre de Gaza de 2014
- Durant la guerre de Gaza de 2014, dans le cadre d’un appel du CNPJDPI, la LdH accusa le gouvernement israélien de «déclenche[r] un déluge de feu sur Gaza, au prétexte de tirs de roquettes».
- Dans le contexte guerre, et faisant référence à l’Holocauste, le vice- président de la LdH, Michel Tubiana, déclara que «pour certains Européens, au nom d’une histoire dont ils se sentent plus ou moins coupables, la vie d’un arabe ne vaudra jamais la vie d’un juif».
- Durant cette guerre, la LdH, dans le cadre d’un appel du CNPJDPI, a appelé à des «Sanctions immédiates contre Israël,» et a apporté son «Soutien à la résistance du peuple palestinien» (les mentions en gras sont d’origine).
- A la suite de la guerre, le président de la LdH signa un article intitulé «Trop, c’est Trop ! Il faut des pressions sur Israël» expliquant «les habitants de Gaza sont toujours enfermés dans un ghetto qui vaut occupation».
Autres activités anti-israéliennes
- En juin 2017, la LdH cosigna une déclaration publiée par la FIDH soutenant un «droit au retour» des palestiniens, qui si appliqué signifierait de facto l’élimination d’Israël comme l’état-nation du peuple juif. La déclaration accuse aussi Israël de «crimes de guerre et des crimes contre l’humanité,» et affirme que «les colonies de peuplement et le régime qui y est associé,» ainsi que l’«occupation militaire» sont caractéristiques d’«une colonisation et d’un apartheid, au mépris des principes du droit international».
- La LdH a cosigné la campagne pour la libération du terroriste palestinien Marwan Barghouthi et de «tous les prisonniers palestiniens» omettant de fait le contexte de violence qui a conduit à ces arrestations et ces condamnations. Barghouthi a été qualifié de «chef d’état-major de l’Intifada» pour son rôle dans des attaques au début des années 2000. La pétition affirme que «la détention vise à détruire le tissu social et national du peuple palestinien et à briser son aspiration à la liberté».
- La LdH soutient les accusations du groupe «LGBT pour la Palestine» qu’«Israël instrumentalise leurs difficultés [de la communauté LGBT] dans le monde arabo-musulman» et pratique le «pinkwashing ». La LdH accuse de plus Israël pour «sa diplomatie culturelle et touristique, sa communication militaire [qui[le présentent [Israël] en ‘oasis LGBT-friendly au milieu d’un désert LGBT-phobe’».
- Dans un communiqué de la LdH intitulé «Jérusalem : le terreau de la violence» (2014), l’organisation inclue «le déni de vie que supporte le peuple palestinien depuis des décennies» dans une liste des racines de la violence.
- Dans une tribune intitulée «Jérusalem-Est en danger» le président de la LdH Pierre Tartakowskyis, conjointement avec La Plateforme de ONG Françaises pour la Palestine, des sénateurs français, des anciens ambassadeurs, des professeurs et autres, ont décrit la politique israélienne comme «Une politique de colonisation, dépossessions, démolitions, expulsions…» et ont accusé Israël d’«une tentative d’éviction rampante par l’appauvrissement, les discriminations, les entraves…» et de «judaïsation» de Jérusalem.
- En 2006, deux ex-membres du comité central de la LdH (Antoine Spire and Cedric Porin) expliquèrent leurs démissions de l’organisation après que la Ligue ait bradé selon eux l’héritage de l’affaire Dreyfus. Spire et Porin avait alors remarqué que la LdH avait «censuré des cinéastes israéliens…du fait de leur seule identité nationale… [Pour Spire et Porin[ cela s’appelle du racisme». D’autres reproches inclurent «l’engagement acritique aux côtés du peuple palestinien, » et les condamnations unilatérales d’Israël durant la seconde guerre du Liban «oubliant les populations civiles israéliennes victimes de bombardements». Spire and Porin critiquèrent aussi la LdH pour son silence «à propos du Darfour ou de la Tchétchénie, ou se tait devant les discours négationnistes et antisémites du président iranien !»
Partenaires
La LdH est membre de plusieurs associations dont La Plateforme de ONG Françaises pour la Palestine, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI), l’Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme (AEDH), et l’EuroMed droits.