La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine (PFP)
Profile
Pays | France |
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Site web | https://plateforme-palestine.org |
Année de fondation | 1993 |
Dans ses propres mots | Créée en 1993 dans le contexte des accords d’Oslo, la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine a pour objectif de mobiliser pour la reconnaissance des droits des Palestiniens, notamment celle d’un Etat palestinien souverain, sur les lignes dites de 1967. |
Financements
- La Plateforme des ONG Françaises pour la Palestine (PFP) ne publie pas ses comptes annuels, reflétant ainsi un manque de transparence et de redevabilité.
- L’Agence Française de Développement (AFD) a subventionné la PFP à plusieurs reprises ces dernières années: 320.000 € (2023-2026), 320.000 € (2020-2023), 270.000 €, (2017-2020), 225,000 € (2014-2017), 199,000 € (2011-2014) et 46,560 € en 2009.
- La fiche de communication du projet « Promouvoir, sur la question israélo palestinienne, un débat éclairé, basé sur le droit international (phase 4) » subventionné par l’AFD (2023-2026) décrit: « L’État français est un promoteur du droit international et la PFP entend être un partenaire, à son échelle, afin de replacer les enjeux de la question israélo-palestinienne sur le terrain du droit. Dans ce projet les priorités de la PFP sont de [entre autres] : continuer à lutter contre la désinformation, à déconstruire les amalgames et lutter contre le racisme, dont l’antisémitisme, sous toutes ses formes ». (Mention en gras ajoutée).
- La fiche de communication du projet « Mieux agir pour le respect du droit en Palestine » subventionné par l’AFD (2014-2017) décrit les « groupes cibles » du projet: « Le grand public français » et « particulièrement visés » « les jeunes et les primo apprenant ». De même, sont visés « les médias » et « les élus et les institutionnels ». Le projet indique que les « indicateurs d’impact » sont l’« augmentation du nombre de questions posées au gouvernement sur la situation en Palestine » et l’ « augmentation du nombre de journalistes interpellant la Plateforme pour recevoir des informations ». (Mention en gras ajoutée).
- Le Conseil régional d’île de France à subventionné la PFP à hauteur de 146.000 € (2013-2017).
- En 2019, dans une correspondance entre la Région île de France et NGO Monitor, le Conseil régional a clarifié ne plus subventionner la PFP depuis 2016, faisant référence dans leur réponse à la Délibération N° CR 161-16 du 13 octobre 2016, dans laquelle est stipulée que « Sont notamment exclus de tout financement les organismes qui appellent au boycott de l’Etat d’Israël, en particulier ceux qui participent au mouvement Boycott Désinvestissement et Sanctions (BDS), ces appels constituant une infraction pénale (cour de cassation, 20 octobre 2015) ». (Mention en gras ajoutée). Selon la Région, « les dernières subventions allouées par le Conseil régional l’ont été en 2015, même si les versement [sic] ont pu être effectués en 2017 pour tenir compte des engagements pris ».
- Au mois de novembre 2019, la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a émis un avis défavorable à la demande de communication des comptes annuels de la PFP formulée par NGO Monitor (Septembre 2019), en vertu de l’article 10 de la loi n°2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations qui dispose que:
- «Le budget et les comptes de tout organisme de droit privé ayant reçu une subvention, la convention prévue au présent article et le compte rendu financier de la subvention doivent être communiqués à toute personne qui en fait la demande par l’autorité administrative ayant attribué la subvention ou celles qui les détiennent, dans les conditions prévues par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 précitée»,
- La PFP affirme que « la création de la Plateforme a été soutenue par les autorités gouvernementales françaises qui s’engageaient dans le cadre du processus d’Oslo devant déboucher sur la création de l’Etat de Palestine à côté de l’Etat d’Israël » (mention en gras ajoutée).
Avant et après les massacres du 7 octobre 2023 orchestrés par le Hamas, la Député françaises Caroline Yadan ainsi que le CRIF et le LICRA ont demandé à l’AFD de mettre un terme à ses subventions à la PFP.
Activités
- La PFP est un réseau regroupant 42 associations,  pour la plupart actives dans le conflit israélo-arabes.
- Ses principals missions sont:
- «Sensibiliser et informer l’opinion publique et les pouvoirs publics en France aux droits du peuple palestinien ; être une force de plaidoyer auprès des institutions et des élus ;
- Etre un lieu d’échange d’information, de rencontre et de synergie entre les organisations françaises de solidarité internationale impliquées sur la Palestine et avec les organisations palestiniennes ; être un pôle de ressources, par la création d’outils mis à disposition des membres et partenaires.
- Renforcer les compétences des acteurs associatifs qui œuvrent pour le respect des droits des Palestiniens et le développement de la Palestine».
La PFP, un Groupe de Pression
- Au mois de juin 2018, Claude Léostic, alors ancienne présidente de la PFPaffirmait que « nous [la PFP] menons également un travail de pression auprès de nos élu.e.s et dans le gouvernement : notre démarche est très souvent de faire venir des partenaires palestinien.ne.s, et parfois israélien.ne.s pour qu’ils portent directement leur parole à notre exécutif ».
- La fiche de communication du projet « Mieux agir pour le respect du droit en Palestine» subventionné par l’AFD (2014-2017) décrit les «groupes cibles» du projet: «Le grand public français» et «particulièrement visés» «les jeunes et les primo apprenant». De même, sont visés « les médias » et « les élus et les institutionnels ». Le projet indique que les « indicateurs d’impact » sont l’« augmentation du nombre de questions posées au gouvernement sur la situation en Palestine » et l’ « augmentation du nombre de journalistes interpellant la Plateforme pour recevoir des informations » (mention en gras ajoutée).
- La PFP liste sur son site internet dans la section « Palestine nos élus… » (« une initiative de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine »), les élus qui interviennent sur le conflit israélo-palestinien au travers de questions écrites au gouvernement, de propositions de résolution, de positionnements, d’appels ect. La PFP indiqueque « plusieurs campagnes de mobilisation ont été lancées par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine et/ou des associations de solidarité avec la Palestine, auxquels ont répondu les parlementaires français ».
- La PFP propose au public d’interpeller (sur X et/ou par courrier électronique) les élus de la République sur des campagnes telles que « Stop Genocide – La France doit appliquer le droit international », « La France doit interdire la vente d’armes à Israël », Gaza – « La France doit saisir la Cour pénale internationale » et « La France doit reconnaître l’apartheid contre le peuple palestinien ».
Opposition à l’IHRA
- En 2019, la PFP a été le fer de lance d’une campagne de pression contre la proposition de résolution visant à lutter contre l’antisémitisme (Proposition Maillard), en  affirmant faussement que la définition de travail de l’antisémitisme élaborée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA) n’est autre qu’un « des outils » d’une campagne dans laquelle « les organisations de défense des droits des Palestiniens sont de plus en plus ciblées par des attaques et des tentatives d’assimiler leurs actions à de l’antisémitisme ». (Pour plus d’information, voir « Les pressions d’une association subventionnée contre la proposition de résolution visant à lutter contre l’antisémitisme »).
- Dans ce contexte, la PFP a adressé deux courriers- un au Président de la République et un au Premier ministre– contre la « proposition de résolution visant à lutter contre l’antisémitisme ».
- Le dernier courrier, datant du 2 juillet 2019, enjoignait le Président de la République « de ne pas répondre aux sollicitations des individus et institutions qui souhaiteraient avancer l’examen de la résolution n°1952, de ne pas poursuivre l’application de ladite ‘définition de travail de l’IHRA’ et de vous abstenir de l’adopter formellement ».
- En parallèle de ces courriers aux plus hautes autorités de l’Etat, la PFP a publié au mois d’octobre 2019 la brochure Les dangers de la « Proposition De Résolution Maillard » dans laquelle l’association appelle les députés à  « écarter fermement une telle proposition :
- tant qu’elle maintiendrait dans son exposé des motifs la référence à un antisionisme largement fantasmé ». (Mention en gras ajoutée)
- Au mois de Février 2021, la PFP a adressé au Premier ministre le courrier intitulé « Inquiétudes relatives à la mise en œuvre de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA », demandant à Jean Castex de de leur « assurer que  l’ANCT [Agence nationale de la cohésion des territoires] ou toute autre agence gouvernementale française n’utilisera pas la définition de l’IHRA ni ses exemples, notamment en tant que critère de financement des associations…Nos associations membres et nos partenaires sur le terrain sont de plus en plus soumis à des restrictions et obstructions dans leur liberté d’action et d’expression, y compris à des conditions de plus en plus strictes et lourdes concernant leurs financements ». (Mention en gras ajoutée).
Apartheid
- Au mois de mai 2022, la PFP a publié une « note d’analyse » concluant qu’Israël remplit toutes les conditions, y compris « un régime appliqué à un groupe racial par un autre groupe racial », pour pouvoir être qualifié de régime d’apartheid. En conséquence de quoi, la PFP « appelle notamment les autorités françaises à reconnaître l’existence d’un régime israélien d’apartheid à l’encontre de la population palestinienne ».
- Lors de la campagne présidentielle de 2022, la PFP avait interpellé le candidat Jean-Luc Mélanchon le questionnant sur son engagement « à reconnaître l’existence d’un régime d’apartheid exercé par Israël sur le peuple palestinien et à faire ratifier par la France la Convention de 1973 sur l’élimination du crime d’apartheid ».
- Quelques semaines avant le vote de la proposition de résolution n° 1082 accusant Israël d’avoir institutionnalisé un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien, la PFP a créé un site internet ayant pour but d’envoyer des modèles de courriers/tweets à envoyer/twitter aux députés afin de les enjoindre à voter le texte.
Formations au public et aux militants
- La PFP organise régulièrement une « animation pédagogique » partiale, « Vivre la Palestine», qui avait reçu le soutien de l’AFD, de la région Île de France, la Fondation de France et le Secours Catholique- Caritas France. La PFP affirme que cet outil de sensibilisation interactif a pour but de comprendre le quotidien des palestiniens et pour cela  « donne l’occasion aux participants [de ce jeu]…d’être confrontés aux situations d’attente, à la dépendance administrative et à l’arbitraire, qui « rythment » la vie des palestiniens ». Pour plus d’information, voir « Une association pro-palestinienne organise un jeu de rôles partial aux frais du contribuable ».
- La PFP organise régulièrement des formationspour ses membres afin de « renforcer les compétences des acteurs associatifs qui œuvrent pour le respect des droits des palestiniens et le développement de la Palestine ». Parmi les sujets de ces formations y figurent: « Interpeller les représentants européens sur les questions liées aux droits de l’Homme en Palestine », « la Cour pénale internationale et la Palestine » et « Savoir animer une séance d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité sur la Palestine ». Cette dernière, financée par la région Rhône-Alpes a notamment pour but des former les participants pour qu’ils puissent maîtriser « l’argumentaire juridique de la campagne [de boycott] Made In Illegality ».
- Au mois de septembre 2017, PFP a réédité sous forme papier le livret « Palestine/Israël- Les instruments pour argumenter» avec le soutien de l’AFD. Cet ouvrage partisan prétend donner l’outillage argumentaire nécessaire à « quiconque est préoccupé par le respect du droit et s’intéresse à la Palestine » et en particulier à celles et ceux confrontés « à ce type d’affirmations » :
- « Le Mur est une barrière de sécurité, depuis sa construction, les attentats ont très fortement diminué », « les habitants palestiniens de Jérusalem-Est bénéficient des mêmes droits et avantages que les habitants israéliens de Jérusalem-Ouest », « d’autres conflits existent dans le monde, bien plus meurtriers que la situation en Palestine ». « Israël est considéré comme le méchant idéal ». Pour plus d’informations, voir « L’AFD finance du matériel militant à une organisation anti-israélienne ».
- Au mois de juillet 2018, PFP a publié la brochure partisane « Palestine : de la Nakba au déplacement permanent» faisant la promotion d’un soi-disant « droit au retour » palestinien, avec le soutien de l’AFD et de la Fondation de France.
- Cet ouvrage orienté et malhonnête contient de nombreuses erreurs historiques et factuelles, telle que l’affirmation que le plan de partage de la Palestine par l’ONU (1947) aurait été « refusé par les arabes et les juifs »,1ou bien que « l’utilisation du mot ‘Nakba’ est toujours interdit dans les manuels scolaires israéliens ».2 Il sous-entend aussi que ce droit au retour est contraignant, affirmant qu’il est « garanti par le droit international et plusieurs résolutions de l’ONU ». Pour rappel, la résolution 194 de l’ONU (1948) à laquelle PFP se réfère n’a pas de valeur juridique contraignante puisque celle-ci fut votée par l’Assemblée générale des Nations unies.
- Cette brochure accuse aussi faussement Israël de pratiquer des déplacements forcés envers les populations palestiniennes, et par conséquent affirme que « la Nakba est un processus toujours en cours». (Mention en gras ajoutée).
- Enfin, la PFP et ses membres en appellent à la France pour, entre autres, « garantir que la question du droit au retour au sein des instances internationales et dans le dialogue bilatéral avec l’Etat d’Israël ne pourra pas être exclue des négociations entre la Palestine et Israël » et « soutenir les démarches entreprises par la société civile palestinienne à la Cour pénale internationale visant à poursuivre les responsables israéliens susceptibles d’avoir commis des crimes de guerre et crime contre l’humanité tels que les transferts forcés ».
Diffusion d’informations et promotion de ses membres et de leurs activités
Dans le cadre de son rôle de coordinateur entre ses membres et de diffuseur d’information, PFP fait la promotion d’informations, d’évènements et de projets politisés et parfois controversés. Par exemples:
- Le 25 octobre 2023, dans le contexte des massacres du 7 octobre et de la guerre à Gaza, la PFP a publié une lettre d’information recommandant au public « quelques comptes Twitter (X) et Instagram à suivre pour des analyses de la situation et des témoignages en direct du terrain ». On y trouve la Députée européenne Rima Hassan, l’activiste Muhammad Shehada de l’ONG en lien avec le Hamas Euro-Med Human Rights Monitor, l’activiste Mohammed el Kurd aui a appélé à « normaliser les massacres » et AJ+ (média en ligne qatarien appartenant au groupe Al Jazeera Media Network).
- « 10 paroles juives contre le racisme »- Les 10 clips « antiracistes » de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) dans lesquels des activistes de l’UJFP accusent entre autres la France de pratiquer un racisme d’état ou bien le sionisme d’être antisémite. Pour plus d’information sur le sujet, voir l’enquête conjointe de Causeur et NGO Monitor « L’UJFP, l’antisionisme subventionné par l’Etat » et « Clips antisionistes subventionnés : L’UJFP va devoir rembourser».
- Au mois d’août 2018, PFP a mis à disposition du grand public le documentaire de propagande « Sans rires, jeux sous surveillance» qu’elle a produit en 2010 avec le concours du Ministère Français des Affaires étrangères et l’Agence Française de Développement (AFD). Omettant de manière systématique toute notion des préoccupations sécuritaires israéliennes, notamment les contextes de violence et de terrorisme, le film favorise un « blanchiment » du terrorisme et la promotion d’une diabolisation d’Israël, tout en manipulant et exploitant des enfants palestiniens pour des gains politiques. Pour plus de détails, voir « Un documentaire propagandiste financé par le Quai d’Orsay et l’AFD exploite de jeunes palestiniens ».
- La table ronde « La Palestine après Balfour, 100 ans de colonialisme / 100 ans de résistance» (5 novembre 2017). Le descriptif de cet évènement dénonce le centenaire de la déclaration Balfour qui pour les organisateurs « représente pour l’Occident la marque de son œuvre coloniale dans la région arabe et pour le peuple palestinien la première étape de sa dépossession ». Les organisateurs de cet évènement affirment ainsi «dénoncer le centenaire d’une Déclaration coloniale injuste à l’origine d’un siècle sanglant qui a arraché la Palestine du monde arabe dans le cadre du découpage du Proche-Orient ».
- « VIDEO : Comment lutter contre l’apartheid israélien ? » dans laquelle le controversé Richard Falk, « ancien rapporteur spécial de l’ONU sur les droits de l’Homme en Palestine », profère la fausse accusation d’apartheid pratiqué par Israël. Dans cette vidéo, Falk indique aussi que pour augmenter la pression sur Israël, « le meilleur instrument est la campagne BDS…Elle n’est pas violente et à déjà connus plusieurs succès, ici en France contre Véolia et Orange qui avaient des liens avec des projets de colonisation ».
- La conférence organisée par l’Association France Palestine Solidarité Paris 14-6 : « 70 ans après l’expulsion des Palestiniens en 1948 : l’épuration ethnique toujours d’actualité».
- En 2017, PFP a été signataire d’une déclarationmarquant les anniversaires de la déclaration Balfour de 1917, du vote du plan de partage par l’ONU en 1947, et de la guerre des six jours de 1967. Cette déclaration appelle à « la suspension de l’accord d’association entre l’Union Européenne et Israël » et demande à la communauté internationale de « cesser toute complicité avec la colonisation continue et les innombrables violations du droit international ». La déclaration condamne le plan de partage de l’ONU de 1947 affirmant qu’il « a résulté [à ] la Nakba de 1948– la destruction de plus de 530 villages palestiniens et l’expulsion de 750 000 Palestiniens de leur patrie dans un processus de nettoyage ethnique » et affirme également que les états européens « ont… fait porter par la Palestine les conséquences du monstrueux génocide des Juifs européens par les nazis puis n’ont rien fait pour qu’Israël respecte les résolutions de l’ONU» (mentions en gras ajoutées).
BDS
- Bien que la PFP affirme que ses « campagnes ne s’inscrivent pas dans le mouvement BDS», Claude Léostic alors présidente de la PFP affirmait en 2018 que « bien sûr que nous le soutenons [le mouvement BDS] et nous croyons que c’est un moyen populaire et pacifique d’exprimer une opinion ». C’est ainsi que la PFP promeut les campagnes discriminatoires BDS, le boycott étant illégal en France.3 Par exemple:
- En 2017, la PFP a publié le document « 12 idées reçues sur le BDS » qui « présente les idées reçues les plus courantes sur le BDS, et des éléments d’explication permettant de lutter contre ces fausses affirmations ». Ce document renvoie à la liste des députés et sénateurs afin que le lecteur puisse interpeller ses représentants politiques sur ce sujet.
- La PFP a fait la promotion en 2018 de la « Conférence-débat : L’importance des boycotts culturel et universitaire ».
- Dans un questionnaire adressé aux candidats à l’élection présidentielle de 2017, la PFP demande «au prochain gouvernement français d’abroger cette circulaire [circulaire prescrivant aux procureurs de poursuivre les personnes appelant au boycott des produits israéliens]».
- De manière plus active, la PFP coordonne aux côtés de La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme(FIDH), la campagne « Made in Illegality » en France (le syndicat la CGT y est partenaire) qui va bien au-delà de la décision française (novembre 2016) de soutenir l’étiquetage des produits israéliens produits en Cisjordanie. Les principaux objectifs de cette campagne sont « d’interdire l’importation des produits des colonies, » « d’exclure les colonies des accords bilatéraux et de coopération avec Israël, » « d’exclure les entreprises actives ou installées dans les colonies des marchés publiques et des appels publiques d’offres… ».
- La PFP participe également de manière très active à l’initiative citoyenne européenne (février 2022-février 2023)#StopAuCommerceAvecLesColonies (« Assurer la conformité de la politique commerciale commune avec les traités de l’Union européenne ainsi que le respect du droit international ») ayant pour but d’empêcher les produits qui sont originaires de territoires sous occupation d’entrer sur le marché de l’UE. Cela, alors qu’il n’existe pas d’interdiction en droit international de mener des activités commerciales dans les zones de conflit ou d’occupation. (Pour plus d’information sur cette initiative, voir le rapport d’NGO Monitor « Anti-Israel NGO officials exploit EU mechanism for BDS »).
- Dans le cadre de cette initiative citoyenne européenne, la PFP a publié une annonce (été 2022) pour l’embauche d’un stagiaire (rémunéré) pour une durée de 6 mois qui participera à :
- « L’élaboration et la mise en œuvre des activités liées à la campagne #StopSettlements #StopColonies autour de l’initiative citoyenne européenne concernant l’interdiction des produits des colonies israéliennes, ouverte aux signatures depuis fin février 2022 jusque fin février 2023
- L’élaboration et la mise en œuvre des activités en vue du dépôt d’une proposition de loi en France pour l’interdiction du commerce des produits des colonies ». (Mention en gras ajoutée).
- Dans le cadre de cette initiative citoyenne européenne, la PFP a publié une annonce (été 2022) pour l’embauche d’un stagiaire (rémunéré) pour une durée de 6 mois qui participera à :
- La PFP aux côtés de l’Association France Palestine Solidarité(AFPS), Al-Haq, Ligue des droits de l’Homme (LdH) et de plusieurs syndicats français, est signataire du rapport intitulé « Les liaisons dangereuses du groupe Carrefour avec la colonisation israélienne » (15 novembre 2022), accusant Carrefour de « directement tirer profit de la colonisation à travers l’accord de franchise » contracté entre le fleuron français et la franchise de magasins israéliens Yenot Bitan. Sur les 150 magasins Yenot Bitan, 3 se situent au-delà de la ligne d’armistice de 1949. Comme mentionné plus haut, il n’existe pas d’interdiction en droit international de mener des activités commerciales dans les zones de conflit ou d’occupation.
- Le 23 mai 2023, la PFP a publié le communiqué intitulé « Carrefour doit mettre fin à son partenariat avec des entreprises israéliennes acteurs de la colonisation » affirmant que « le groupe Carrefour a[vait] fait savoir fin avril aux organisations signataires du[dit] rapport…qu’il avait décidé de suspendre le partenariat avec des enseignes dans le territoire palestinien occupé ». Dévoilant la véritable intention de cette campagne, le désengagement total du groupe Carrefour de l’Etat d’Israël, le communiqué précise que « si la décision de suspendre le partenariat avec des enseignes situées dans les colonies illégales était confirmée et suivie d’effets, il s’agirait d’un premier pas dans le désengagement de Carrefour ». (Mention en gras ajoutée).
- La PFP, aux côtés de l’AFPS), la FIDH, la LdH, Al-Haqet de plusieurs syndicats français, est signataire du rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé »  (13 juin 2018), qui cible les entreprises françaises Systra, Egis et Alstom pour leur participation à la construction du tramway de Jérusalem. Ce rapport demande entre autres à « l’État français de prendre toutes les mesures pour que les 3 opérateurs publics, SNCF, RATP et CDC, mettent fin aux contrats signés dans le cadre de la mise en Å“uvre du tramway de Jérusalem, par les sociétés qu’ils contrôlent, Systra et Egis, de prendre toute mesure pour prévenir toute participation ou investissement d’entreprises françaises qui contribuerait à la colonisation israélienne ».
- Suite à ce rapport, PFP a publié le communiqué (22 juin 2018) « Tramway de Jérusalem : premier désengagement d’une entreprise française » indiquant que l’annonce du patron de la SNCF que « Systra se retire de la ligne rouge et pourpre du tramway de Jérusalem ».
- PFP est un des signataires de la lettre adressée aux membres du conseil de la FIFA exhortant la FIFA « à mettre les droits de l’Homme avant la politique et exclure les clubs israéliens des colonies » de la ligue israélienne de football.
- PFP soutient l’appel pour la suspension de l’accord d’association Union européenne- Israël.
François Leroux
- Président de PFP depuis le début de 2019, François Leroux est membre de l’AFPS « depuis sa création en 2001 ». Leroux a été « responsable national AFPS pour la campagne BDS» et fait partie (au moins jusqu’en janvier 2019) du Comité de rédaction de « Palestine Solidarité », le « trimestriel édité par l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) ».
Claude Léostic
- Claude Léostic, la présidente de PFP (2011 à 2018) et membre du Conseil national de l’AFPS, exprime fréquemment sa sympathie aux terroristes, un soutien à la violence et tient des propos controversés (Pour plus de détails, voir: « Les dérives radicales de la Présidente d’une association française»). En 2002, elle se barricada comme « bouclier humain » aux côtés de Yasser Arafat à Ramallah.
Exemples Captures d’écran du compte Facebook de la présidente de PFP :
- En 2018, Léostic a coordonné la flottille« Right to a Just Future » en France. Elle était est sur un des bateaux de la Flottille (voir vidéo) qui ont été empêchés d’accoster à Paris par la police fluviale. PFP qui est membre de la coalition la « flottille de la liberté », affirme que « cette flottille pour la justice en Palestine revêt un caractère solidaire, politique et non humanitaire ».
Partenaires
- La PFP est partenaire du Palestinian NGOs Network (PNGO), une plateforme regroupant 132 ONG palestiniennes pour la plupart politisées, qui interdit à ses membres de signer des accords de financements qui incluraient des clauses antiterroristes.
- La fiche de communication du projet financé par l’AFD (2017-2020- la fiche est disponible sur demande) indique que la PFP a pour partenaires les ONG palestiniennes Addameer, DCI-Pet Al-Haq, membres du PNGO, qui ont toutes les trois des liens au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) – une organisation terroriste désignée comme telle par l’UE, les États-Unis et Israël.
- Le précédent projet financé par l’AFD, « Mieux agir pour le respect du droit en Palestine» (2014-2017), indique que la PFP avait pour partenaire l’ONG israélienne Ittijah dont le responsable, Amir Makhoul, fut condamné à  9 ans de prison pour avoir espionné au profit du Hezbollah durant la seconde guerre du Liban en 2006. PFP et Ittijah étaient déjà  partenaires en 2009 sur un projet financé en partie par l’AFD alors que Makhoul était encore à la tête de l’organisation.
- Lors du projet « Pour le développement des échanges entre la société civile à Jérusalem et en Ile-De-France» (2015-2016) financé principalement par la Région Île-de-France, PFP avait pour partenaire la Coalition civique pour Jérusalem (CCPRJ), une organisation palestinienne composées de 17 ONG palestiniennes dont plusieurs ont des liens avec le FPLP. Les rapports du CCPRJ adoptent la rhétorique de la conférence de Durban, accusant faussement Israël de « nettoyage ethnique », d’ « apartheid », de « ségrégation et domination raciales » de « crime de guerre » et de « crime contre l’humanité » .
- Exemples de membres de PFP : Association France Palestine Solidarité(AFPS), Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire (CCFD- voir rapport « Quand une ONG française finance un « non-dialogue » entre israéliens et palestiniens » ), Pax Christi France, Mouvement pour une Alternative Non- violente (MAN), Union Juive Francaise pour la Paix (UJFP), La Cimade, Secours Catholique- Caritas France (SCCF), Première Urgence Internationale (PUI), Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Médecins du Monde (MdM) et Ligue des droits de l’Homme (LdH).
- La PFP a listé comme partenaire l’association française en lien avec le Hamas Humani’Terre jusqu’au 1er mai 2024 au moins (archivé au 1er mai 2024). Le 5 juin 2024, le Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique a publié un arrêté annonçant le gel des avoirs de Humani’Terre. Selon Le Figaro, l’association est visée par une enquête pour financement du terrorisme.
Footnotes
- Selon l’ONU, «L’Agence juive a accepté cette résolution … Le Plan n’a pas été accepté par les Arabes palestiniens et les États arabes ».
- Un rapport de l’Institute for Monitoring Peace and Cultural Tolerance in School Education (IMPACT-se) affirme en 2016 que « certains manuels israéliens expliquent également le terme controversé « Nakba » (catastrophe), le nom donné par certains Palestiniens à la guerre de 1948, pour expliquer le point de vue palestinien passé et actuel ».
- Les militants du boycott d’Israël sont régulièrement condamnés par les juridictions françaises pour provocation à la haine et à la discrimination – jurisprudence constante des tribunaux correctionnels, Cours d’appel, Cour de Cassation, validée par la Cour européenne des droits de l’homme. De son côté, le Porte-parole adjoint du Quai d’Orsay réaffirma en 2018 que la France « prohibe le boycott d’Israël comme toute discrimination à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison notamment de leur origine ou de leur appartenance à un pays déterminé ».
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